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2024_01_16

Publié par atho30@gmail.com le 16 Jan 2024 dans Journal

Hier, grosse crise d’urticaire avec un pic en soirée difficile à supporter. Depuis quelques jours, j’ai bien vu qu’un pic s’amenait, avec des grandes plaques un peu partout sur le corps. Depuis un an, je traîne cet urticaire chronique. Certains jours, il est moins virulent, mais d’autres fois il est à hurler et à pleurer. Démangeaison, brûlures, poussées des boutons qui sont gonflés et douloureux. Médecins, dermatologues, je suis ressortie des consultations avec des anti-histaminiques. Le premier que j’ai essayé a déclenché une super allergie avec œdèmes, nausées : je me suis retrouvée aux urgences et j’ai dû l’arrêter.
Puis, on a fini par en trouver un qui ne guérit pas l’urticaire, mais qui arrive à atténuer la souffrance. Mais voilà, c’est pas linéaire, quelquefois, il y a des crises insupportables.

Surgi après un gros choc émotionnel, il y a un peu plus d’un an, l’urticaire dont je souffre durait, et il s’est avéré chronique. Prise en charge psychologique, alliée à un traitement, j’espérais sortir de cette galère très vite. Au fil des mois, j’ai dû apprendre à vivre avec tout ça. Imaginez qu’on vous roule dans les orties. Voilà, c’est la douleur que je ressens. Oui, il m’arrive d’hurler et de vouloir arrêter ça d’une façon ou d’une autre. Quelquefois c’est sur les cuisses, d’autres fois sur les bras, mais souvent, j’ai des plaques un peu partout, du cou jusqu’au dessus des pieds.

Pour supporter ce truc, j’ai trouvé des méthodes :

- La méditation. Elle me permet de gérer des pensées à l’origine de l’urticaire. La méditation aide à la détente.

- Certains programmes Dreaminzzz m’aident à atténuer la douleur en période de crise, et à travailler sur mes émotions quand les pensées sont trop présentes.

- Je fais du sport. Vélo elliptique, yoga me contraignent à me polariser sur ma respiration et occupe mon esprit.

- Je passe beaucoup, beaucoup de temps à l’atelier. Un fond de musique aide à créer une ambiance cocooning où je suis bien. Je sors mes pastels, ou je me plonge dans l’écriture d’un roman en cours… quand j’écris ou quand je dessine un paysage, je suis concentrée sur ce que je fais ; je pars avec les personnages de mon histoire et je pense moins à me gratter ou aux douleurs.

- Discussions avec ma thérapeute qui arrive à désamorcer le chagrin causé par une situation que je n’arrive pas à dépasser et séances d’hypnose.

Quand une grosse crise se déclare, j’ai droit à une douche tiède (surtout pas chaud) avec un gel douche spécial anti-grattage, puis Patrick m’aide à passer une crème (anti-grattage aussi), sur tout le corps. Puis, je fais une séance de zen.

Au quotidien, j’ai un régime spécial : pas d’ingrédients contenant de l’histamine, puisque j’en produis trop. I.E. et quelques astuces pour trouver des aliments qui font baisser l’histamine. Et pour compléter, éviter les stress… sans commentaires…

Je passe à des choses plus gaies. Journal de bord :

Ce matin : mes routines ménagères, linge, ménage, cuisine.

Cet après-midi, j’ai continué mon dessin pastel. Suivi d’un peu de ukulélé.

 

 
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2023_12_15

Publié par atho30@gmail.com le 15 Dec 2023 dans Journal

Patrick est allé à l’Arbre à L’Arbre à Livres, au Puy. 6 livres vendus, mais la boutique ferme au mois de Janvier… Après discussion avec le propriétaire, il a rapporté des informations dont je vais tirer des plans : si on veut vendre, il faut booster les ventes internet, sur les librairies en ligne, mais surtout sur les grandes plateformes. Mais il est aussi indispensable d’utiliser tous les outils pour se faire connaître : séances de dédicaces, salons, parce que le lectorat va y chercher une présence physique de l’auteur (mais il n’achètera pas forcément sur place).

Il faut aussi faire bouger son espace sur les réseaux sociaux pour amener les gens sur le site. Et de fait, depuis que j’ai accentué les publications, les statistiques du site ont grimpé de façon significative.

Bref, il faut attirer les lecteurs (par des publications) et leur proposer sans cesse des nouveautés. Quand un lecteur est accroché, il va fouiner le web à la recherche d’information sur son auteur. C’est comme un fan-club. J’ai des exemples avec Patrick, qui va à la pêche pour suivre Sylvain Tesson, dont il adore l’écriture, Claudie idem avec Pierre Rabhi, Christian Bobin…

Du coup, je mets en place des formules pour développer tout ça. Et ça y est, mes cinq livres sont sur Amazon en format Kindle.

Antarctique. Nouveau thème pour mon nouveau livre en cours d’écriture. J’ai écrit 84 pages. Mon héroïne est sur place, dans la base Dumont D’urville. Elle arrive à mi-séjour. Il lui reste deux mois avant de rentrer en France. Deux mois que je couvre lentement parce qu’il me faut beaucoup de document sur la vie dans ces zones-là. Je lis beaucoup de journaux de bord, sachant très bien que le climat là-bas est en train d’évoluer et donc les paysages aussi. J’essaie de saisir la progression depuis 1013-14 jusqu’à aujourd’hui. Volontairement, je n’ai pas donné l’année précise du séjour dans mon récit, ce qui va me laisser une marge en cas d’erreur et de critique… c’est acceptable dans la mesure où mon livre est un roman et non un livre scientifique.

 

 

 
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2023_12_03

Publié par atho30@gmail.com le 3 Dec 2023 dans Cuisine

Avec décembre sont arrivée les premières neiges. Hier était gris, aujourd’hui est ensoleillé mais plus froid. Blottie bien au chaud contre mon poêle à bois dans l’atelier, je travaille à mon sixième roman, sur un fond de musique. Mon nouveau roman commence à Paris, tout près du Lac Daumesnil. C’est là que vit Sélénia. C’est là qu’elle a toujours vécu. L’immeuble hérité de ses parents, qui l’avaient hérité des grands parents, est derrière le mur du cimetière de Saint Mandé Sud.
Pourquoi l’Antarctique ? Parce que lors d’une promenade sur les bords du Lac Daumesnil, Sélénia va rencontrer Étienne. Le vieux monsieur est un baroudeur à la retraite. Il raconte ses aventures, ses voyages. Sélénia lui demande :

−           n’êtes-vous pas allé ? lui demande Sélénia

−          En Antarctique…

−          L’Antarctique !

Sélénia lui avoue qu’elle rêve de rencontrer les manchots Adélie.

Me voici partie en voyage dans les glaces de l’Antarctique. C’est de saison !

 

 
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2023_11_28

Publié par atho30@gmail.com le 28 Nov 2023 dans Journal

Cet automne est une période bien occupée par les activités artistiques. Les points forts : les salons de Dijon et Chambéry avec Cathy, celui de Cournon. Patrick, Charlie, Yannick et Elisa, Lucyna, Claudie, Marylène, tout le monde est là pour l’encourager, l’aider à s’en sortir.

Lors des expositions, des ventes, mais surtout plein de contacts quipermettent de pénétrer les réseaux et d’étendre les points de dépôts. Cathy fait un carton avec sa BD, mais aussi avec ses pendules et ses dessins. Elle accumule les commandes.

Elle est appréciée au sein de l’Association des Aubrais, mais elle a su aussi toucher les gens des autres associations. Elle reprend petit à petit confiance en elle, se reconstruit doucement, même si parfois, elle a des “petits creux” quand elle est fatiguée. L’idée de se lancer dans la création de romans BD était bonne et porte ses fruits.

Elle a trouvé une autre aide après d’un psychiatre … à Orléans, qui vient compléter les soins apportés par la thérapeute de Bonneval. Elle doit faire un bilan psycho neurologique au mois de janvier.  L’abandon de sa mère est un problème, mais il est moins destructeur que celui de son frère. Elle persiste à penser qu’il subit une manipulation. “Moi aussi, on m’a menti et raconté n’importe quoi pour vous éloigner. Il faut attendre, il va bien finir par comprendre”. Marylène aussi affirme qu’en prenant de l’âge, il ne peut que comprendre qu’il a été manipulé. Par contre, ce qui l’inquiète, c’est que plus le temps passe, plus le moment où il va comprendre qu’il s’est fait enfumer sera difficile à accepter et à digérer. Une crise identitaire où se révèle une vérité peut détruire.

Novembre : sortie de mon cinquième titre “Le long voyage d’Emilie”. Référencement de tous les livres pour une vente sur le site Amazon.

Atelier pastel : deux nouveaux tableaux inspirés de notre balade au Parc de la Source, à Orléans. Ce sont les 17ème et 18ème tableaux. Tous sont encadrés de façon similaire afin de créer une unité lors des accrochages en galerie ou dans les expo.

Atelier écriture : multiples adhésions suite à des contacts pris lors des salons du livre.

Mots et couleurs de la Loire (Montbrison) – Art et Livres (Cournon d’Auvergne) -Le Rocher d’Ecriture (Prades) – AmiPlume (Le Puy en Velay) – Galerie de Bas en Basset – Au Fil des Pages (Arsac en Velay) – Les Arts du Plateau (Boisset).

Les dépôts :

Au Plaisir des Mots 10 Bd du N, 43500 Craponne-sur-Arzon

Super U, 24 Rue d’Ollias BP 27, 43500 Craponne-sur-Arzon

L’Ecume des Sucs, 11 Rue du Maréchal Fayolle, 43200 Yssingeaux

L’Arbre à Livres, 27 Rue Saint-Jacques, 43000 Le Puy-en-Velay


 
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2023_11_06

Publié par atho30@gmail.com le 7 Nov 2023 dans Textes

Un pastel sec inspiré des photos prises aux Houches


Je me l’étais promis après mon coup de gueule d’il y a trois jours. Je suis en plein bataille. Je n’accepte plus cet immobilisme de tout le monde face au silence de Steph et Guillaume. J’ai commencé par mettre en place de quoi restructurer la maison qui est restée sans vraiment de soins depuis un mois. Patrick a beau faire ce qu’il peut, les pièces s’enfoncent petit à petit dans une allure négligée. J’ai donc trouvé une femme de ménage. Elle s’appelle Lucie.

 

Quatrième jour de guerre

 

Ça y est, devant l’énergie que je déploie, Patrick me rejoint dans la bataille. Je dis donc « on ».

Yannick nous dit qu’il verse toujours la pension pour Guillaume. Donc, il est toujours domicilié chez Fab. Mais fait-il des études ailleurs ?

On a tenté de joindre une conseillère municipale dont on a eu le numéro de téléphone, pour savoir si elle pouvait nous permettre un lien avec le voisin. Sinon, on appelle la mairie demain. L’idée est de savoir si Guillaume est encore à Vernoy.
Et puis soudain, Patrick a pris la hargne. Il a carrément appelé les flics à qui il a fait un topo. S’ils font une visite impasse des Mésanges, c’est que le topo est à prendre en considération. Sinon, c’est quand même consigné. Plus la multiplicité des recherches est vaste, plus on a des chances d’être pris un peu au sérieux. Les dossiers médicaux (de nous tous) qui s’empilent, le témoignage du Dr Péchard qui n’est pas anodin peuvent peser eux aussi.

Un rendez-vous avec tous les dossiers est prévu chez Marylène dans peu de temps pour faire une synthèse du tout et mettre en place le coatching.

Coup de fil de Yannick en début d’après-midi. Comme dirait Cathy, on est une équipe ! Une team soudée est une team gagnante. Coatchée par des spécialistes, on devrait y arriver.

Notes :

Juriste conseillée MAIF – Maitre Chataing – CDAD de la Loire – Les coordonnées sont dans le carnet “lune”.

Dr Guillemin → pour expertise situation :  Psychologue clinicien sciences humaines et sociales avec référence Université Paris-cité.

 
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2023_10_30

Publié par atho30@gmail.com le 30 Oct 2023 dans Balades, Journal

Partis de Pilhac mercredi dernier, trajet jusqu’à la vallée de Chamonix où on a loué un appartement (aux Houches exactement, face à l’aiguille du Midi et à l’arête des Cosmiques). Si on est là, c’est pour faire le plein de photos et d’informations pour la nouvelle BD que Cathy a commencée. L’intrigue se passe dans les années 1930-40 dans un train, sur une ligne de chemin de fer (à crémaillère) imaginaire mais qui doit créer un doute le doute doit naître dans l’esprit des lecteurs connaisseurs : cette voie ferrée là a-t-elle vraiment existé ?
Il fallait donc étudier le terrain pour rendre l’histoire crédible.

Encouragée par le succès d’une première BD (Histoire de loco/ La 141 R raconte) Lien + Lien

Tandis que Cathy et Patrick rencontrent des gens, prennent des clichés, montent au Montenvers – en empruntant le petit train-, j’avance dans mon livre sur l’Antarctique, vautrée sur le lit, face à l’Aiguille du Midi et à l’arête des Cosmiques. Repos, détente… Des journées où je rebooste mon envie de faire un prochain livre sur ma passion pour la montagne, textes, photos et pastels.

 
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2023-10-22

Publié par atho30@gmail.com le 22 Oct 2023 dans Journal


Toujours bloquée à la maison. Je reste à l’étage. Les béquilles me permettent d’atteindre des points indispensables : toilettes, salle de bain et chambre. J’ai avancé dans mes écritures. Sélénia, l’héroïne de mon nouveau roman Départ pour l’Antarctique, occupe les 64 pages déjà écrites. J’ai navigué pour trouver des informations sur le Pôle sud. J’ai trouvé un article qui va dénouer le problème que je me posais : comment partir quand on a un budget réduit. Il y a deux jours, justement, est paru cette annonce : «Le bout du monde» – l’Institut polaire français organise un job-dating pour partir en mission en Antarctique. J’ai donc bien étudié les conditions du recrutement (il se fait à Brest), les conditions de séjour (la mission court sur 14 mois), la rémunération proposée.

En continuant mes recherches, j’ai trouvé tout un tas d’informations sur les conditions de vie, le climat etc.

C’est très bizarre, mon histoire est en train de se construire toute seule !

Aujourd’hui, donc, j’ai tapoté toute la journée. Demain est un autre jour. Cathy arrive d’Orléans.

 
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2023-10-20

Publié par atho30@gmail.com le 21 Oct 2023 dans Textes

Journée grise. Une bonne pluie pour remplir les réserves qui étaient plutôt à sec.

Une aponévrosite (lésion due à un choc sous le talon) m’empêche de poser le talon par terre. Ça m’oblige à rester un peu tranquille mais du coup, je sais que je vais pouvoir avancer dans mes écritures. Aujourd’hui, de toutes façons, vu le temps, je ne pouvais pas faire grand chose d’autre ! Donc tout est très bien.
Je travaille sur mon nouveau roman “Départ pour l’Antarctique”. Une cinquantaine de pages sont déjà écrite et j’en suis aux prémices de l’histoire. Mon héroïne est toujours à Paris.



Journée constructive donc, bien tranquille. Comme chaque année, après une belle saison, on a bloqué les réservations hivernales. Il y aura juste quelques habitués qu’on aime bien (par exemple Ingrid en février… chouette ! des soirées sympa en perspective). Je peux donc m’installer dans la cuisine du gîte, au coin du feu, avec un beau panorama sur les monts du Forez et un ciel à la Turner et m’adonner à mes passions en toute quiétude.

 
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Lettre à mon petit fils

Publié par atho30@gmail.com le 19 Oct 2023 dans Textes

Mon cher petit fils,

Je ne sais pas si tu vas recevoir ma lettre. Je ne sais pas si tu vas me lire. Le fait est que depuis des mois, c’est le grand silence autour de toi. On n’arrive plus à te joindre d’une façon ou d’une autre. Pourtant, malgré tous ces barrages, tu es encore dans notre vie. On pense à toi, on parle de toi et combien on t’aime !
Cathy, comme nous, n’a pas du tout compris que tu l’aies bannie de ta vie.
Inutile de te décrire l’amour qu’elle te porte et je ne sais pas s’il t’est arrivé d’imaginer la souffrance que pouvait lui causer cette séparation qui lui est imposée. Elle est tombée dans une telle dépression qu’elle ne pouvait plus assumer sa vie. Elle est depuis des mois en soins. Elle a été mise sous contrôle d’une thérapeute qui peu à peu nous a guidés pour aider ta sœur à s’en sortir. Elle est beaucoup aidée par le soutien d’un Charlie qui se montre exceptionnel. On était là, nous aussi pour la tirer d’un mauvais pas. Après toute une période de chaos et un congé maladie, il s’est avéré qu’elle ne pourrait pas reprendre son travail à Saran. La thérapie a fini par opérer et aujourd’hui, elle a déjà fait d’énormes progrès dans la reprise de confiance en elle et dans la reprise d’une vie sociale. Toutes ces informations sont bien entendu vérifiables via des gens ‘neutres’ et non manipulables (thérapeute par exemple, si tu prends la peine de le consulter).

J’ai bien entendu ce que tu m’as dit la dernière fois que tu m’as envoyé un sms : “Je veux qu’on me laisse tranquille”. Je sais que tu es tiraillé entre ce qu’on te raconte à Vernoy et l’idée de continuer malgré tout à nous fréquenter. Je comprends que tu choisisses de rester auprès de ta mère. Si aujourd’hui tu vis sereinement avec ce passé, je sais que dans quelques temps, tous les événements qui t’ont écarté de toute ta famille vont te tarauder.  C’est un phénomène normal, récurrent et quasi incontournable chez l’être humain. Il arrivera immanquablement un moment dans ta vie d’adulte, où des doutes, des questionnements vont se présenter. Tu ne peux pas avoir une vie en paix si tu laisses derrière toi des non-dits. Se cacher, occulter n’est pas une solution. Pour l’instant, tu préfères t’écarter pour ne plus voir/savoir. On a beau effacer, il arrive toujours dans une vie le moment de jeter un oeil en arrière. Tu as 20 ans, un avenir à construire et tu ne peux pas le construire sur des bases que je sais fausses. Un jour ou l’autre, les vérités te sauteront à la figure et je peux t’affirmer que plus tu tardes à les accepter, plus elles poseront des problèmes lorsqu’elles se dévoileront.
Cathy vient de le vivre. Et je peux t’affirmer que comprendre ces vérités est une surcouche aux traumatismes déjà engendrés chez elle.

Tu ne peux pas occulter non plus que peut-être, ta conduite empêche d’autres de vivre. De plus, cette conduite est inacceptable parce qu’au-delà des apparences, elle est le fruit de manipulations, d’informations mensongères. Et pour que ce soit clair, je voudrais que tu me laisses l’opportunité de m’expliquer.  Tu dois regarder les choses telles qu’elles sont et non telles des affabulations que visiblement tu as choisi de garder comme références.

Nous avons suivi les conseils de la thérapeute qui m’avait demandé de reprendre contact avec votre père pour voir s’il serait apte à procurer à Cathy une affection parentale qui lui faisait cruellement défaut après l’abandon de Steph. Patrick et moi, on a téléphoné à Yannick. On s’attendait à être déboutés par ce père pas très malin, pas très aimant, pas très tout, qui vous avait abandonné. Et on est arrivé au milieu d’une famille qui a vécu un enfer pendant 17 ans et qui pourtant n’a pas hésité une seule seconde à ouvrir les bras. Ils ont tout gardé : les jouets,  des souvenirs, des vêtements. Vous avez continué, même absents, à faire partie de leur vie, Cathy et toi, pendant 17 ans, via des films, des vidéos. Les premières paroles de Yannick quand on lui a expliqué la dépression de Cathy ont été : “Mes enfants, tout le monde me disait qu’un jour ils me reviendraient. Je ne pouvais plus qu’attendre. Bien sûr que je vais appeler ma fille”. Dans les trois minutes qui suivaient, il l’appelait. Je ne te raconte pas la suite. Même Patrick en a pleuré.

Il ne pouvait plus qu’attendre, effectivement, il n’avait pas d’autres alternatives. En termes juridiques, on dit qu’il a subit les effets d’un “syndrome d’aliénation parentale” (SAP). Ce n’est pas qu’il ne voulait plus vous voir, mais on l’a empêché de vous voir (à méditer). Il y a eu des cadeaux qui ont été dénigrés, puis plus tard renvoyés (on le jetait quand il les apportait), des cartes aux anniversaires, qui ne sont jamais arrivées dans vos mains, et maints gestes d’amour qui ont été brisés par Fab et/ou Steph.
Malgré tout les sales coups qu’il a dû encaisser, il verse aujourd’hui encore une pension pour un fils qu’il n’a pas vu depuis… je te laisse compter ! Encore un point qui demande réflexion !
Pendant des mois, on a pris connaissance de la manipulation dont on a tous été l’objet. Je vais te dire ce que j’ai dit à Cathy : oui, il t’est peut-être apparu pas stable quand il avait le droit de visite, mais es-tu capable d’imaginer l’impact de ce qu’il a pu vivre quand ta mère est partie avec son amant ?  Ensuite, il les a vus tous les deux casser l’image du père sur la base, on le sait aujourd’hui, d’énormes mensonges et paroles diffamatoires et négatives (en termes juridiques : campagne de dénigrement).

Cathy est en thérapie. Ton papy et moi sommes suivis aussi par la même thérapeute. Nous sommes allés voir des conseillers (personnes physiques et non virtuelles) tant sur le plan juridique (par le biais de notre assurance MAIF) que psychiatrique ou psychologique.
Tous ces gens détectent une emprise dans votre environnement.
Les traumatismes de Cathy révélés par les thérapies laissent entendre une éducation psycho-rigide à tendance paranoïaque qui ont mené à une surprotection et à un enfermement dans la cellule familiale proche (parents-enfants) et on soupçonne une mise sous emprise de Steph. J’en ai eu plusieurs fois l’intuition, lors de mes conversations téléphoniques avec elle. Elle se plaignait souvent de ne pas pouvoir bouger, d’être bornée à des taches ménagères qui lui pesaient, de ne pas avoir d’autonomie financière, du mode de destruction psychologique utilisé par Fab avec Cathy, de certaines punitions rigoristes qu’il pratiquait, de colères exacerbées en regard des erreurs ou manquements commis… et j’en passe.  Petit à petit, après quelques années de vie avec Fab, elle s’est moins plainte (bien que…) mais elle avait des discours que je ne reconnaissais pas, emprunts des systèmes de vie restrictifs Vanacker.

Puis, cette histoire d’enfermement dont elle était victime s’est confirmée, le vide se faisait autour d’elle. Or, quand un schéma se répercute dans le temps, il devient une normalité. N’empêche que… l’inconscient continue de fonctionner lui. Si, au lieu de régler le problème par des actes et des paroles, au lieu de s’affirmer, l’individu se renferme, il crée une accumulation mentale inexprimée que le corps ne tarde pas à prendre en charge … si tu vois ce que je veux dire. J’ai écrit un texte il y a peu, une lettre à Steph, où je lui dis : “Non… ce n’est pas ta maladie qui t’empêche de vivre. C’est ta vie qui te rend malade.”

Une politique de dénigrement des gens qu’elle fréquentait avait été mise en place par Fab (on a quelques scènes en mémoire, elle s’est épanchée sur d’autres). Elle a cessé de fréquenter ses oncles et tantes, ses cousins, ses copines, des copains avec qui elle a eu toute une vie depuis son enfance, sa fille, ses parents. Critiques et diffamations sont un mode de fonctionnement destructeur… d’abord pour celui qui le pratique, parce qu’il isole. Le vide s’est fait autour d’elle. En Août 2022, après votre fuite, il ne restait autour d’elle que toi et les parents de Fabrice qu’elle voit trois fois l’an. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le problème, c’est qu’on n’a aucun moyen d’action. Il faudrait que ta mère prenne conscience de la pression dont elle est victime. Or quand une victime subit l’emprise d’un manipulateur pendant des années, elle protège son agresseur. Il n’y a guère de chances pour qu’elle réagisse. Les professionnels du fonctionnement humain te diront que dans ce genre de situation et de contexte, c’est le corps s’exprime : fibromyalgie, anémie, encéphalomyélite, hypocondrie, cancers, démence. Fab nous a dit qu’elle était suivie psychologiquement de façon sérieuse. Au vu des antécédents et des comportements de Fab, on a appris à mettre toutes ses paroles en doute. Très inquiets sur l’évolution des troubles dont Steph souffre, j’aimerais que tu nous confirmes qu’elle a régulièrement un suivi psychologique sérieux (pas un truc via internet, mais bien une personne physique), ça nous rassurerait un peu sur les futurs problèmes qui découleraient d’une négligence/d’un énième mensonge. Je ne sais pas si tu mesures les sentiments que nous gardons pour notre fille et l’inquiétude qui nous ronge devant le silence qui est affiché.

Je compte sur ton intelligence pour comprendre tout ça. Mon but, ce n’est pas de culpabiliser qui que ce soit, mais j’énonce des faits tangibles. Je pense que si tu analyses votre vie à Vernoy tu vas convenir que certains comportements excessifs vont dans le sens des informations que je t’ai apportées. Tu peux vérifier d’autres informations en consultant la thérapeute de Cathy qui a su faire la synthèse entre les divers témoignages confidentiels qu’elle a recueillis  (témoignages de Cathy, de Yannick, de Patrick et les miens).

En observant la vie de ton père, on ne peut que relever que là aussi, il y a eu mal donne. Il n’est pas le camé malade du cerveau connard qui vous a abandonnés, Cathy et toi, pas du tout celui qu’on nous avait décrit. C’est quelqu’un qui a beaucoup souffert mais qui a su se reconstruire. Il a une compagne (la même depuis 10 ans) Élisa. C’est quelqu’un de très bien, dont Patrick et moi on connaissait la famille parce que sa mère était artiste peintre (ils habitaient à la Bernagout, à côté de Fontaine). En vivant avec ton père, Élisa a fait votre connaissance, à Cathy et à toi, à travers les photos, vidéos et récits qu’il n’a pas manqué de lui faire pendant des années. Elle aussi a accueilli Cathy à bras ouverts et elles ont une relation riche. Sache que si ton père t’attend, il n’est pas le seul !
Il n’a pas été opéré du cerveau, mais du cœur. Il ne travaille pas à coup de lance pierre comme on nous disait, mais a un emploi d’électricien dans la même boîte depuis des années. C’est un bon électricien de confiance à qui on laisse toute latitude de gérer ses chantiers. Ses amis qui étaient aussi ceux de ta mère sont toujours là, fidèles, et l’ont soutenu avec ferveur pendant toutes ces années. J’en connais certains et ils ont fait leur vie, normalement, femme, enfants, maison, travail, vacances, amis …

Je n’ai pas rédigé ma lettre pour que tu prennes parti. Je ne t’écris pas avec un esprit manipulatoire pour te ramener dans notre environnement. Je t’ai simplement énoncé des faits vérifiés. A toi d’en faire ce que tu veux, mais cette fois en toute connaissance de cause. Ma vie à moi est derrière moi. Il ne me reste que quelques années à passer sur cette Terre. Mais toi, ton avenir est devant toi. Et avec mes 72 ans d’expériences, avec les connaissances que j’ai acquises lors des études et démarches que j’ai menées, je sais que l’on ne peut vivre pleinement et sereinement qu’avec la pleine conscience et l’acceptation de son vécu. Tu as un vécu. Ce vécu véhicule des choses que (inconsciemment ou non) tu occultes, et plus tu avances dans l’âge, plus ces choses-là vont peser lourd, jusqu’à devenir un poids qui va te mettre des barrières pour accéder à la liberté, au bien-être et au bonheur. Se libérer de ces poids, ne plus occulter mais voir les choses en face, les accepter, c’est se donner toutes les chances pour aller vers un avenir libre.

Pour notre part, à ton Papy et à moi, quelque soit la trajectoire affective, professionnelle que tu vas prendre, il faut que tu saches et que tu gardes à l’esprit que tu as un père qui t’attend depuis des années, qu’il n’est pas l’idiot qu’on t’a décrit et que tant qu’on sera là, notre porte à nous est/sera toujours grande ouverte pour toi. Si tes pas te mènent loin de nous, sache que je garderai mon amour intact. L’absence et le silence de ta mère et ton absence et ton silence à toi, pèsent très lourd sur notre vie, mais même s’il ne parvient pas jusqu’à vous deux, on continue à envoyer par-delà les espaces un amour inconditionnel.

Je réitère ce que j’ai dit souvent : “qui que tu sois, quoi que tu dises, quoi que tu fasses, je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle”.

 
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Je patine !

Publié par atho30@gmail.com le 17 Oct 2023 dans Textes

Il arrive parfois que l’on ressente une impression de faire du surplace dans notre vie. On a une vision de ce que l’on veut atteindre, mais tout à coup, le chemin est tellement encombré qu’on est submergé. Vie familiale, vie personnelle, vie professionnelle demandent un investissement qui semble utopique. On n’a pas assez de temps, pas assez d’énergie, on ne sait plus comment avancer.
Ça m’est arrivé, il y a déjà quelques années ! On n’arrive plus à assurer les tâches quotidiennes à la maison, plus le temps de donner à ceux qui nous entoure l’affection qu’ils méritent, et on avez tellement à faire pour faire tourner notre entreprise qu’on ne sait ne comment tout concilier.

De plus, les problèmes semblent choisir ce moment de défaillance dans notre organisation pour surgir. Vous n’avez pas remarqué ? L’hiver arrive et vous vous angoissez parce que la facture de chauffage va vous imposer une dépense supplémentaire dans un budget déjà serré. Votre conjoint se fait pressant pour vous demander un peu d’attention. Il va falloir gérer la période des fêtes qui arrive. Tout à coup la paperasserie s’accumule sur votre bureau. Une carie se déclare et il va falloir prendre des rendez-vous chez le dentiste. Bref, ce n’était vraiment pas le moment, vous n’avez pas que ça à faire.

Bien sûr, dans votre tête, toute cette accumulation vous porte à angoisser, du coup vous dormez mal et bien sûr, vous vous sentez à plat.

Imaginez que vous êtes en train de construire une maison. Vous avez commencé à poser les tuiles, parce que vous craignez l’hiver, mais en même temps, vous avez décidé de poser les huisseries pour étanchéifier les pièces et comme vous avez très envie que le chantier soit terminé au plus vite parce qu’une fois déménagé.e vous n’aurez plus de loyer à donner pour votre ancien appartement, vous avez décidé de couler la dalle qui recevra les carrelages et le plancher. Vous avez d’ailleurs commandé les matériaux qui seront livrés incessamment sous peu. Mais vous ne savez pas bien où vous allez stocker tout ça. Vous avez donné le feu vert pour faire aplanir le terrain autour de la maison afin de semer l’herbe pour que tout soit vert quand vous emménagerez (ce sera plus sympa).

Mais tout à coup, vous vous apercevez que tout est commencé et que plus rien n’avance. Vous êtes crevé.e, vous ne savez plus où donner de la tête et évidemment, dans cet état, les pensées tournent et retournent dans votre esprit : vous n’allez jamais y arriver. Vos finances ne vous permettent pas de faire appel à des artisans. Et vous êtes dans un tel état que vous ne raisonnez plus efficacement. Votre projet entamé vous apparaît comme voué à l’échec. Vous songez à revendre le chantier en l’état et à abandonner.

Dans notre vie, il en est comme dans le chantier. On veut avancer partout à la fois. Mais nous ne sommes pas des dieux (ni des déesses) et pour avancer dans notre vie nous avons tous des ressources qui ne sont pas inépuisables. On ne peut pas allonger le temps, et notre énergie n’est pas indéfectible.

Vous avez l’impression de gagner du temps en donnant un petit peu de ce temps et de votre énergie ici, un peu ailleurs. Vous patinez. Vous avez tout un tas de dossiers en cours et ainsi éparpillé.e vous vous épuisez. Du coup, vous n’êtes plus efficace nulle part.

L’astuce, c’est d’établir des priorités, vous le savez bien. Mais lorsque vous essayez de lister par ordre d’urgence, tout vous semble lié, vous n’arrivez pas à placer un domaine avant l’autre, parce que tout vous semble indispensable. Vous mettez tout sur le même niveau d’urgence.

On verra dans le post suivant, comment trouver des solutions au problème.

 

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